Chronologie succincte Les calendriers Exemples de production La pub par affiches Les produits dérivés L'après Job

 

 

 

 

 

"...devait être une belle histoire."

 

 

 

Aux Sept Deniers, l'usine Job et ses salariés fabriquaient du papier couché de haute qualité (livres d'arts, magazines...)

et pas de papier à cigarette!

 

Le papier couché : papier composé d'un support en fibre de pâte à papier et d'une couche destinée à l'impression…

Pour la réalisation de catalogues des grands musées et des constructeurs automobiles la couche pouvait être blanche ou ivoire.

 

On y produisait notamment le couché bleu des paquetages des gauloises, avec le célèbre casque.

 

 

 

 

 

Fabrication et production de papier à cigarettes

 

Cette aventure commence vers 1830 à Perpignan avec l'activité de façonnage du papier à cigarettes. Elle s'étend à la Moulasse en Ariège (Près de Saint-Girons) avec la production de papier couché, entre 1872 et 1873, pour donner naissance au site toulousain dans des ateliers au début modestes qui deviennent par la suite l'usine Claire Pauilhac près de la basilique Saint Sernin. (Située exactement au 17 bis rue Claire Pauilhac, elle est orientée sur le découpage et le conditionnement du papier à cigarettes pour la vente au détail)

 

La société est créée en 1903, son siège social est installé au 72 bd de Strasbourg à Toulouse.

 

Face à une consommation croissante de papier, l'usine Job est édifiée dans le quartier des Sept Deniers entre 1929 et 1931. (Au 105 route de Blagnac ou au 9 chemin de la Garonne)

 

L'architecture en béton, du bâtiment principal, résolument moderne avec ses lignes et ses balcons filants, évoque un immense paquebot et reprend l'esprit des constructions blanches de Mallet Stevens. Ce vaisseau amiral porte le signe JOB, il est construit sur les plans de Pierre Thuriès, architecte de la ville de l'époque.

 

Sur une superficie de 4.7 hectares, l’entreprise fabrique principalement du papier destiné à la mise en cahier du papier à cigarettes.

 

Elle produit également le papier de luxe le "couché classique" destiné pour les paquets de la marque " Gauloise ".

 

Tout au long du 20e siècle, la société Job rayonne au plan national et international avec de nombreuses filiales pour la fabrication des cigarettes et la culture des tabacs, notamment dans les ex colonies.

 

 

Papeterie de la Moulasse, près de Saint-Girons

 

 

 

 

 

Une idée géniale

 

En 1838 à Perpignan, le boulanger Jean Bardou né à Ille-sur-Têt (1799 - 1852) a l'idée de créer un petit livret contenant des feuilles prédécoupées qui permettent de rouler les cigarettes. Rien de ce genre n'existe jusqu'alors pour les fumeurs. Son invention connaît rapidement un succès incroyable, qui ne s'est pas démenti depuis.

 

   Jean BARDOU (Photo DR)

Jean BARDOU

(Photo DR)

A l'époque, ce n'est autre qu'un petit cigare coupé en brins minces et roulés dans un papier provenant de feuilles qu'on coupe à sa convenance.

 

 

 

A partir de 1849, la diffusion exclusive chez les débitants de tabac est assurée par Jacques-Zacharie Pauilhac (Un représentant de commerce toulousain) entre Toulouse et Perpignan par le "courrier de malle-poste".

La famille Pauilhac s'associe avec Jean Bardou dans la société Job.

 

   Jacques-Zacharie Pauilhac  (E. Praca)

Jacques-Zacharie Pauilhac

(E. Praca)

 

En cette même année,  Jean Bardou dépose un brevet (Enregistré sous le n° 8872) d'invention pour le papier à cigarettes dit " papier Job " auprès du ministère de l'agriculture et du commerce. C'est son fils Pierre (1826 - 1892) qui donne à la marque toute son ampleur.

 

1857, la marque est protégée à la faveur de la loi sur la protection des marques.

 

5 janvier 1878, Pierre entreprend le changement de nom de l'entreprise : "Bardou-Job".  La marque est maintenant associée à la famille de son créateur.

 

 

 

 

 

 

Création du logo

 

Pour la petite histoire, Jean Bardou signait ses livrets ou ses cahiers de cigarettes de ses initiales J.B, entre lesquelles il plaçait une étoile, puis un blason représentant les armes de la ville de Perpignan et enfin un losange.

 

Peu à peu, les clients ont lu JOB et au fil des années, les consommateurs transformeront d'eux-mêmes ce losange en 0 ils ont ainsi créé le nom de la marque. JOB était né.

 

Aujourd'hui encore, vous retrouvez cette marque sur tous les produits JOB dans le monde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chronologie succincte

  • 1846, création de la société Bardou et Pauilhac

 

  • 1903, création d'une caisse de prévoyance.

 

  • 1920, ouverture de l'usine Claire Pauilhac à Toulouse

 

  • 1930, création d'une pouponnière.

 

  • 1931, l'usine de papeterie prend forme aux Sept Deniers. Le bâtiment blanc en figure de proue portant le sigle JOB est dessiné par l'architecte Pierre Thuriès. Il est à l'avant -garde de l'époque, comme la célèbre maison-paquebot de Charles Trénet sur les auteurs d'Antibes. L'usine appartient à la famille de Jean Bardou, le créateur du papier à cigarettes de même nom.

 

  • 1938, dépôt du brevet d'invention du papier Job.

 

  • 1952, création d'une convention collective.

 

  • 1955, les salariés obtiennent une convention collective et d'avantages sociaux.

 

 

 

   Collection Job

                                                                                                                                                      (Crédit DR)

 

  • 1960, l'usine se modernise pour se spécialiser dans la fabrication des papiers couchés classiques haut de gamme.

 

                                                                                                                                                      (Crédit DR)

 

 

 

DDM

DDM

 

 

 

                                                                                                                                                                             (crédit M.H.)

 

 

 

   Collection Job

 

 

 

   Collection Job

 

 

 

 

 

  • 1970, en fin d'année est construit une station d'épuration.

Transfert des activités d'impression de l'usine Pauilhac.

L'usine compte environ 400 salariés

 

  • 1986, changement de propriétaire par le groupe Bolloré Technologies. Dans un contexte de restructuration et de concentration de l'industrie papetière, les propriétaires de Job décident de vendre leurs parts de la société et l'industriel Vincent Bolloré se porte acquéreur par le biais d'une OPA (Option Publique d'Achat).

 

  • Il revend les sites de la Marquette et de Claire Pauilhac ainsi que l'usine de la Moulasse à Saint-Girons, fleuron historique de Job. Il ne garde que l'usine des Sept Deniers et celle de Perpignan qui conditionne les livrets cartonnés. Suite à un plan social et à la suppression de 100 emplois, il réduit l'effectif de Job Sept Deniers à 350 salariés.

 

  • Dans le même temps, il revend la plupart des biens immobiliers dont les immeubles et hôtels particuliers du boulevard de Strasbourg ainsi que les bâtiments de la rue Claire Pauilhac.

 

  • Il "déménage" les archives de l'usine, effaçant toutes les traces administratives de l'ancienne société ainsi que les tableaux de maîtres autrefois propriété des fondateurs.

 

  • 1988, la division papiers de Bolloré intègre l'usine des Sept Deniers.

 

 

   Collection Job

 

 

  • 1992, 50% pour Bolloré, 50% pour le papetier hollandais KNP, ainsi la nouvelle société Job-Parilux est créée.

 

  • Il est confirmé par un rapport de la DRIRE (20070113/126) qu'une pollution sonore a été commise par l’usine de fabrication de papier et de carton JOB.

 

  • De juillet à décembre 1995, début des conflits sociaux (grèves et actions diversifiées). En particulier les salariés sont en tête des manifestations toulousaines contre le plan Juppé.

 

  • Au terme de cette lutte, les salariés mettent en échec la tentative de liquidation judiciaire de l'entreprise en butte à des difficultés économiques accentuées par des malversations patronales.

 

  • Le groupe Gecco France reprend Job à Bolloré (300 salariés) pour un franc symbolique. Les démêlés judiciaires débutent pour les responsables de l'entreprise. Les salariés bloquent la route de Blagnac.

 

  • 27 octobre, invasion du conseil municipal au Capitole.

 

  • 18 novembre, les salariés organisent une visite de leur usine. Lors de cette journée portes ouvertes ceux-ci expliquent le papier, le métier, l'industrie, le conflit...

  • Décembre Gecco, une structure que les anciens salariés qualifient de coquille vide, décide de revendre son acquisition au groupe papetier allemand Scheufelen, un groupe  incapable de redresser une situation difficile, qui convoite la marque et les savoir faire.

 

1995 route de Blagnac

1995 route de Blagnac

 

 

  • Janvier 1996, Job est revendue pour 10 millions de francs au papetier allemand Scheufelen. Alors que l’entreprise sortait des produits finis de haute qualité, elle en est réduite à produire des rouleaux et feuilles de papiers destinés à repartir en Allemagne pour y être transformés : une perte de temps, d’argent et une augmentation des besoins de transports. L'entreprise traverse une nouvelle zone de turbulence (resteront 160 salariés sur 300). La société devient Job Scheufelen Production Papier.

 

  • Création de l'association "Après Job" (Association Pour le Retour à l'Emploi des Salariés Job) par le syndicat CGT de l'entreprise qui œuvre au reclassement des ouvriers licenciés.

 

 

DDM

DDM

 

 

  • 30 juin 2000, l'entreprise allemande Scheufelen annonce que Job Toulouse est mis en cessation de paiement et s'oriente vers la liquidation judiciaire. Scheufelen annonce que les pertes sont passées de 7 à 13 millions de francs de 1998 à 99. La prévision est de 28 millions pour 2000. La direction évoque le doublement du prix de la pâte à papier et la crise mondiale dans le secteur. Les salariés avancent des explications bien différentes : si Job Toulouse rencontre des difficultés, c’est que Scheufelen, à la fois patron et client, paye le papier en dessous de sa valeur et le revend en prenant une marge. Autrement dit Scheufelen aurait organisé la faillite de sa filiale… Cette version est soutenue par les syndicats allemands et intéresse la justice.

 

  • Les salariés décident de s'y opposer et par le biais de leur syndicat, demandent le redressement judiciaire.

 

  • 03 juillet, les employés descendent dans les rues toulousaines, de l'usine à la préfecture. Les boulevards de la place Jeanne-d'Arc à la place Saint-Etienne sont couvert de papier.

 

  • 07 juillet, une procédure de redressement judiciaire (pour cessation de paiement) de l'usine est prononcée par le tribunal de commerce de Toulouse.

  • Un peu plus tard, sur appel du procureur après recours des salariés, la décision est suspendue.

 

  • 20 juillet, la Filpac CGT dépose plainte pour abus de biens sociaux contre l'employeur.

 

  • 22 juillet, nouveau rebondissement, une enquête préliminaire dans le cadre d'une plainte (saisie par le comité d'entreprise) pour abus de biens sociaux est confiée à la division financière du SRPJ. (Service de Renseignement de la Police Judiciaire). Celle-ci perquisitionne et saisit les comptes de l'usine.

 

  • 27 juillet, les Job obtiennent un délai supplémentaire (6 mois) et la perspective de trouver un repreneur suite à la désignation d'un nouvel administrateur et d'un médiateur.

 

  • Août, occupation de l'usine et "séquestration" du directeur par les représentants du personnel afin d'obtenir une rencontre avec ceux qui ont le pouvoir, avec les vrais décisionnaires sur l'avenir et les mesures que l'entreprise est prête à prendre pour faire vivre, sauvegarder au moins l'établissement de Toulouse.

 

  • 2 août, le Procureur de la République, attentif aux arguments des salariés d'une cessation de paiement orchestrée par Scheufelen, fait appel de la décision du 7 juillet, ce qui est peu coutumier, estimant que la cessation a effectivement été organisée.

 

  • 15 novembre, le liquidateur de Job, Maître Lavergne, entendu dans le cadre de l'enquête, est mis en examen pour malversations. Il avoue avoir bénéficié de pots de vin de Scheufelen à hauteur d'un million de francs pour lui avoir permis d'être seul candidat à la reprise de l'usine en 1995. Il a par ailleurs détourné plus de cinq millions de francs des trésoreries d'autres entreprises en difficulté qui ont transité sur des comptes dans des paradis fiscaux. (Il a depuis été radié à vie).

 

  • 18 novembre, portes ouvertes dans l'entreprise, l'usine fonctionne et les bénévoles se transforment en guides.

 

  • Janvier 2001, manifestation à l'aéroport, au centre ville et blocage de la gare Matabiau.

 

  • 07 février, la liquidation judiciaire est prononcée. Les lettres de licenciement arrivent. Pourtant, les 163 salariés, à la recherche d’un repreneur, croient à la pérennité de l’activité. Des contacts sont établis avec le géant canadien Tempec, nouveau propriétaire d’une usine de pâte à papier à Saint-Gaudens. Des dirigeants de Tempec sont même venus sur place. Sans suite tangible. Cependant, cette recherche d’un repreneur, désormais urgente, ne peut échoir aux seuls salariés et à leurs représentants syndicaux : l’industrie papetière est une industrie lourde, le marché papetier est mondial. Aussi les Job font directement appel à l’État, beaucoup plus en mesure de prospecter à l’échelle planétaire et de trouver un nouveau propriétaire.

 

  • 13 février, des employés de l'usine mettent en place en soirée un barrage d'une quinzaine de rouleaux de papier, pesant près d'une tonne chacun, en travers de la route de Blagnac.

 

  • 26 février, le ministre de l'économie et des finances Laurent Fabius apporte son soutien aux employés.

 

  • 6 mars, les représentants syndicaux entament des négociations avec des représentants de l'État et le liquidateur judiciaire.

 

  • Avril, l'association "Après Job" et le syndicat CGT gèrent la fermeture définitive de l'entreprise, après le retour à l'emploi de l'ensemble des salariés.

 

  • Vendredi 13 avril, en fin d'après midi les employés quittent définitivement l'usine après l'ultime repas. Elle ferme ses portes suite à la gestion du dernier repreneur, le site est bradé à la promotion privée. Le lendemain, des gardiens sont chargés de protéger le site avec l'ensemble des outils de production et le stock.

 

  • 26 avril, un accord est signé. Les collectivités locales s'engagent à embaucher une trentaine de salariés. Le Conseil Régional finance des formations spécifiques pour les licenciés sans perspective d'emploi. Les salariés de plus de 53 ans sont pris en charge par un dispositif de portage particulier. Au total, le montant de ces mesures et des indemnités de licenciements s'élève à plus de 80 millions de francs. Avec les indemnités complémentaires de 125 000 francs versés à chaque salarié par Scheufelen, on atteint les 100 millions de francs.

 

  • Mai, le "pillage" commence, les outils de travail en totalité sont vendus aux plus offrants. Pour éviter de mettre les ouvriers sans un sou en poche, un commissaire priseur mandaté par l'Etat a pour mission de réduire la dette d'un lourd plan social. (A son tour, un peu plus tard, l'usine allemande Scheufelen est a vendre...)

 

 

DDM - 2001 Barrage route de Blagnac

2001 route de Blagnac

 

Blocage de la route de Blagnac par des bobines de 2.5m de haut et 1.5m de large pour un poids de 2 tonnes

 

DDM - 2001 Barrage route de Blagnac

Mai 2001 Vente aux enchères - DDM

 

 

 

  • Juillet, les "anciens" employés se portent partie civile contre l'administrateur judiciaire Jean-Marcel Lavergne.

 

  • Septembre, concert de soutien à la lutte des Job, par le groupe de musique toulousain Zebda - Les "Motivé-e-es".

 

  • Novembre 2002, manifestation composée d'environ 100 anciens salariés, ils se regroupent devant la mairie annexe du quartier pour dénoncer le non respect de certains accords du plan social.

 

  • 20 septembre 2003, festival de l'image contemporaine "ManifestO - JOB expo performance" avec l'association "Après Job" organisent, dans le cadre des journées du patrimoine sur le site de l’ancienne usine, une soirée projections vidéo et dj pour la sauvegarde du bâtiment amiral, patrimoine industriel Toulousain.

 Plus de 1500 visiteurs ont passé une soirée chaleureuse qui s'est terminée en musique tard dans la nuit.

 

 

 

2003

 

 

 

 

 

  • 17 novembre, devant l'usine désaffectée, une centaine d'anciens salariés et de riverains bloquent la circulation sur la route de Blagnac. Cette manifestation a pour but d'informer les habitants sur les difficultés croissantes de circulation et sur l'avenir de l'aménagement du quartier.

 

  • Décembre, Job a vécue, la démolition commence, excepté le bâtiment Amiral.

 

 

 

 

 

2003

 

 

  • Janvier 2004, un après-midi festif est organisé devant le bâtiment principal de l'usine. Agencé par les associations du quartier, il préfigure un marché.

 

  • Juillet, préparée par les associations du quartier, une marche musicale débute sur la place Arnaud Bernard et se termine à l'usine Job.

 

 

   2004

 

 

  • 2005, après de longues discussions sur sa sauvegarde ou sa destruction, le bâtiment surnommé "Amiral" ou "Paquebot", siège emblématique de l'entreprise papetière, est racheté par la mairie.

 

  • Il est classé au patrimoine industriel du XXème siècle.

 

  • Réunion de quartier avec Jean-Luc Moudenc (Maire) pour une exposition de maquettes "Projet des possibles".

 

 

   2005

 

 

  • Avril 2006, la route de Blagnac est barrée. Une manifestation est préparée à la mairie annexe par les anciens ouvriers de l'usine Job.

 

 

2006 route de Blagnac

2006 route de Blagnac

 

 

  • Mai, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, exprime que le bâtiment emblématique racheté par la ville dit " Amiral " ou " Paquebot ", suite à une grosse mobilisation du quartier et des anciens de Job, sera restauré.

Décembre 2006 - Photo : Alexandre Delbos

  • 09 mai 2007, l'ancien administrateur judiciaire toulousain Jean-Marcel Lavergne, l'un des plus importants de Midi-Pyrénées dans les années 1990, a été condamné par le tribunal à quatre ans de prison ferme. Il est également privé de ses droits civiques pendant trois ans et devra verser 600 000 euros de dommages et intérêts. Lors du procès, au mois de janvier dernier, il avait admis avoir commis des détournements lors de liquidations d'entreprises comme Job (Toulouse), Myrys (Limoux dans l'Aude) et Sensemat dans le Gers.

 

  • 04 juin, après 12 ans d'instruction 5 managers de Gecco ont finalement été condamnés par la justice : Youssef Malka et Patrick Feibelmann ont chacun écopé de quatre ans de prison, dont trois ans avec sursis, et d'une amende de 1 millions d'euros à verser aux créanciers de Job. Trois autres prévenus ont eux été condamnés à des peines allant de 18 mois de prison dont 15 avec sursis, à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Enfin, deux autres prévenus mis en examen pour banqueroute et détournements de fonds ont été relaxés. Suite à l'annonce du verdict, l'avocat de Patrick Feibelmann a laissé entendre qu'il ferait appel du jugement, les organisations syndicales partie civile, regrettant elles que la justice ait fait payer les lampistes et non les organisateurs de ce pillage.

  • Inauguration de l'ensemble des logements de l'Espace Garonne.

 

 

 

29 septembre 2008 - Photo : Denis

 

 

 

  • 2009, le bâtiment Amiral se fait une beauté, pose de la première pierre.

 

  • Décembre 2010, assemblée générale constitutive du collectif Job, association loi 1901.

 

  • 1er octobre 2011, inauguration festive de l'espace Job.

" Un bâtiment symbolique et emblématique de l'histoire ouvrière de la ville " précisera le maire Pierre Cohen à l'inauguration de l'espace Job, ponctuée par une grande parade de rue.

 

  • Septembre 2013, signature de la convention de partenariat et de co-gouvernance collectif "Job / Mairie".

 

 

 

 

 

Janvier 2007

Le siège du Grand

Toulouse a été tapissé de

rubans de papier.

 

 

Juin 2007

Les anciens salariés

manifestent devant le

tribunal avant le verdict.

 

 

18 octobre 2007

Toulouse

Photo : metro/Sévreine Sarrat

 

Photo : Philippe fon/metro

 

 

 

 

 

 

Peinture exécutée par le frère Maurice Puech de l'ordre des frères mineurs Capucins.

Il a peint ce tableau pour les salariés de l'usine alors que celle-ci venait de fermer. Il représente un atelier vide et au premier plan quelques banderoles abandonnées.

 

Sur la carte postale qu'il avait éditée on peut lire:

" Le tombeau vide ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Clic pour zoomer)

 

 

 

 

 

 

 

Pour plus d’informations

 

 

  • Une (ex.) association :          " Après Job "  -  Le local "était" situé au 12 rue Franz-Schubert.

(La porte d'accès de l'association est murée par la mairie en janvier 2008)

 

Vidéo de présentation des témoignages de Fernando Dacosta, ancien salarié de JOB, Fabienne Léguevaques, responsable de l’Espace JOB, Dominique Maréchau, inspecteur du travail, Bernard Margras, ancien salarié et délégué syndical CGT de l'usine JOB, Maïté Marin, ancienne analyste de gestion de l'usine JOB, Philippe Moitry, ancien salarié et délégué syndical de l'usine JOB, Anne Péré, présidente du collectif JOB. - Réalisé en : 2017

 

 

  • Trois ouvrages :    

  • " Un Job pour la vie "

  • " En quête de Job " 

  • " Job Sept Deniers, de l'usine à l'espace citoyen "

 

(Complément d'info)

         

 

 

  • Un blog des anciens salariés :           " Job-cgt-papier "

Il a pour but de vous informer des activités menées par leur association et par leur syndicat CGT. Vous découvrirez également de nombreux documents d'archives sur l'histoire de cette usine et ses luttes sociales, ainsi qu'un lieu de dialogues, d'échanges et de débats.

 

 

 

 

  • Un journal local de la région toulousaine :       " La dépêche "

Permet de suivre une chronologie plus approfondie avec photos et commentaires journalistiques.

 

 

 

  • Trois documents sonores   (Table ronde, enregistrements par la plate-forme :      " Mém" Audio " )

  • " Job, histoire papetière et épopée ouvrière " - Table ronde du 03 octobre 2021 - 1h06 - Enregistrement Espace Job

  • La création du collectif Job "  - Table ronde du 20 mars 2022 - 1h09 - Enregistrement Espace Job

  • La création du collectif Job "  - Table ronde du 20 mars 2022 - 1h09 - Enregistrement Espace Job

 

 

 

Photographe toulousain (1921 - 2003).

Il demeure aujourd'hui (2003) encore le seul photographe titulaire des deux prix Niepce et Nadar, présentés comme le Goncourt ou le Renaudot de la photographie. Son œuvre est estimée à près d'un million de négatifs.

Certaines photos sont connues dans le monde entier, elles représentent des portraits, des anonymes ou des célébrités, Jean Giono, Boris Vian ou encore Doisneau.

Le fonds photographique Jean Dieuzaide a été donné par sa femme et ses enfants aux archives municipales de Toulouse.

Il a effectué, entre autre, de nombreuses photos de l'usine Job.

(Copie réduite d'une photo de Mr Jean Dieuzaide

• © Mairie de Toulouse, Archives municipales)