SON HISTOIRE         (SUCCINCTE)

 

 

 

JUSQU'EN  1847     -     DE  1851  A  1983     -     JUSQU'A  NOS  JOURS

 

 

 

 

: Repère toulousain

: Historique de quartier

 Avec lien  :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et de trois... :

  • 1851, début des travaux du pont sur le canal latéral au port de l'Embouchure. Les Ponts Jumeaux deviennent des triplés.

 

 

 

Épidémie :

  • 1854, 575 toulousains décèdent du choléra.

 

 

 

Inauguration :

  • 1856, inauguration et ouverture à la navigation du canal latéral à la Garonne.

Technologie :

  • 1856, la gare Matabiau encore inachevée accueille son premier train sur la ligne Bordeaux-Toulouse, première voie ferrée atteignant la ville.

  • Mais la véritable inauguration de la ligne Bordeaux-Cette (Sète) a lieu le 22 avril 1857, par l'arrivée simultanée dans le tout nouveau débarcadère de Toulouse de deux trains venus des deux terminus.

 

 

Transports :

  • Avril 1863, ouverture des trois premières lignes d'omnibus à chevaux à impériale. Elles relient Saint-Cyprien et Saint-Michel à la gare Matabiau, le boulevard Lascrosse à la place du Capitole

 

 

 

 

 

Épidémie :

  • 1870, épidémie de la variole.

  Naissance :

  • 02 octobre 1870, parait à Toulouse le premier numéro de la Dépêche. C'est alors une modeste feuille de 4 pages que des ouvriers imprimeurs vendent un sou. Mais, premier signe qui ne trompe pas, Victor Hugo adresse de nombreuses lettres d'encouragement au "journal de Toulouse".

 

 

Incendie :

  • 1871, un incendie détruit l'église des Cordeliers.

 

 

Inondation :

  • Le 24 juin 1875, crue de la Garonne*, la hauteur d'eau est estimée à 8,32m à l'échelle du pont Neuf pour un débit de pointe de 7500m3/s. Le quartier est envahie par les eaux. Le bac de l'embouchure est également emporté.

    "Que d'eau, que d'eau!", c'est en débarquant le 26 à Toulouse que le maréchal Mac-Mahon, alors Président de la République, prononça cette phrase restée célèbre et que resservent  sans se lasser les humoristes.

     

    Récit : " Débordement de la Garonne, in La Dépêche, dimanche 27 juin 1875, 6e année, n°1561, ADHG 4 MI 14 - R19 : aucun des actes de dévouement et de courage de notre admirable garnison de Toulouse ne doit rester ignoré. C'est pourquoi nous nous faisons un devoir de signaler à la reconnaissance de nos citoyens le trait héroïque d'un enfant de la cité. M. Louis Baille, maréchal-des-logis au 23e d'artillerie, aidé d'un jeune ouvrier du quartier de l'Embouchure, appelé Castille, a, dans la néfaste journée du 24, sauvé au péril de ses jours toute une famille des Sept-Deniers composée de sept personnes, qu'il a recueillie, en deux voyages successifs, dans une frêle embarcation, au milieu d'un courant des plus rapides. M. Louis Baille est le même intrépide sauveteur qui, il y a trois ans et dans des circonstances analogues, arracha à une mort certaine M. Gignoux, le propriétaire des bains de la Daurade, emporté par le courant avec son bateau et mérita pour ce fait une médaille, dont le rappel sera cette fois encore si bien justifié ".

    *Celle-ci fait 209 victimes, détruit plus de 1400 maisons et occasionne 25000 habitants sans abri. Seul le pont Neuf a résisté, les ponts Saint Michel, Empallot et Saint Pierre ont été détruits par cette crue dévastatrice.

     

    (Les digues de protection des crues de la Garonne)

 

 

RECENSEMENT :

  • 1880, 550 personnes résident sur le quartier.

 

 

CRITIQUE :

  • 1883, l'aristocrate Charles de Montalembert, passionné d'architecture médiévale, qualifie Toulouse de "patrie du vandalisme" dans une lettre adressée à Victor Hugo.

 

 

Épidémie :

  • 1884, épidémie de choléra.

 

 

Population :

  • 1886, la rue du port de l'embouchure, la route de Blagnac et le chemin des Sept-Deniers sont les seules rues où il y a une concentration de population.

 

 

Transports :

  • Le 31 juillet 1887, la circulation des premiers tramways à chevaux débute. Deux lignes sont ouvertes de Lafayette (Wilson) aux Amidonniers et à Saint-Michel.

 

 

 

 

RECENSEMENT :

  • 1890, 1070 personnes résident sur le quartier.

 

Technologie :

  • 1891, le téléphone s'implante. La compagnie qui régit ces lignes propose des abonnements ou fait payer la communication à la minute pour les non abonnés.

 

 

Détente :

  • Le 23 juillet 1892, plus de 350 concurrents sont rassemblés au canal de Garonne afin de participer au premier et mémorable concours de pêche.

 

 

Technologie :

  • 1894, le téléphone interurbain fait son apparition, cette construction du réseau téléphonique relie Toulouse à Paris, à Bordeaux et à Marseille. L’état étant incapable d’assumer les charges financières, la Chambre de Commerce de Toulouse lui a consenti des avances pour la construction des lignes.

 

 

Technologie suite :

  • 1895, une grande fête est organisée à l'occasion de l'inauguration du réseau téléphonique interurbain. Les premières communications téléphoniques ont été établies avec succès , avec Paris, Bordeaux et Marseille. Par ailleurs, à cette date Toulouse compte 103 abonnés.

 

 

Petite histoire :

  • En avril 1896, pour relier les Sept Deniers au quartier de Casselardit, un détour par les ponts de Blagnac ou de Saint Pierre est obligatoire. Mais un "malin" Jean Marcet exploite un bac reliant les 2 rives... sans autorisation. Quelques années plus tard tout est régularisé et, pour un coût de 5 centimes par personnes l'on peut effectuer la traversée...

 

 

Rachat :

  • 1898, l'Etat rachète les canaux à la Compagnie du Midi.

 

 

Carte :

  • Fin du XIX    zoom

 

 

Construction :

  • 1901, construction de la grande halle faite de brique et métal de la centrale thermique (rue Jean Gayral).

 

 

Carte :

  • En 1904        zoom

 

 

Transports :

  • 1905, le réseau de transport de Toulouse procède à l'électrification de son réseau. C'est la dernière grande ville en France encore desservie par des tramways hippomobiles.

 

 

Restauration :

  • 1906 - 1909, premières restaurations du bas-relief des Ponts Jumeaux effectuées par le sculpteur Camille Raynaud.

Inauguration :

  • 7 mai 1906, inauguration des 3 premières lignes de tramway électriques, dont celle qui mène de Lafayette à Ponts Jumeaux.

 

 

 

 

Petite histoire :

  • 1907, le bassin de l'embouchure devient le point de départ, en service quotidien, des promenades en bateaux mouches sur les différents canaux. La navigation s'effectue également sur la Garonne pour rejoindre le parc Toulousain.

  • En mai 1907, 2 bateaux amènent les promeneurs des Ponts Jumeaux jusqu'au parc de Lalande en vingt minutes, via le canal latéral de Garonne, où ils peuvent prendre du bon temps.

Rugby :

  • 1907 le club SOEVST quitte la prairie des filtres, des notables toulousains regroupés en association les " amis du stade " achètent un terrain aux Ponts Jumeaux*. Vaste de 7 hectares, ce terrain a été acquis à une certaine madame Salse.  C'est le professeur de droit civil, monsieur Ernest Wallon et un médecin, monsieur Charles Audry qui sont à l'origine de ce projet.

*situation sur la carte de 1950.

 

 

Rugby :

  • 4 avril 1909, première finale de rugby au stade des Ponts Jumeaux entre le Stade Bordelais Université Club et le Stade Toulousain (17 à 0).

 

 

La fin :

  • 1910, malgré l'application d'un tarif dérisoire ainsi que d'un large succès auprès de la population les bateaux mouches restent à quai.

 

 

Recensement :

  • 1911, Toulouse a 155 000 habitants.

 

 

Terminé :

  • 1912, fin d'exploitation de la centrale thermique (rue Jean Gayral).

 

 

 

 

Aviation :

  • 1917, à Montaudran l'aéronautique s'installe dans la ville, plus précisément avec Latécoère.

 

 

 

Incendie :

  • 1917, gros incendie au théâtre du Capitole.

 

 

Recensement :

  • 1921, Toulouse a 175 000 habitants.

 

 

Un autre pont :

  • 1923, le pont sur la Garonne entre Blagnac et les Sept Denier est substitué à un autre pont suspendu, de même longueur, mais soutenu par deux piles implantées dans le fleuve, il sera détruit en 1983.

Chaud :

  • Le 8 août 1923, à la base aérienne de Francazal est en cette journée la température la plus chaude : 44°c. (Record de chaleur en France jusqu'en août 2003, ce "trophée" appartient à une petite commune du Gard avec 44.3°c).

 

 

Transports :

  • 1926, mise en service des 6 premiers autobus.

 

 

Construction :

  • 1931, l'usine de papeterie* " Job " prend forme. Le bâtiment blanc en figure de proue portant le sigle J◊B est dessiné par l'architecte Pierre Thuriès.

    *Elle produit des papiers couchés pour fabriquer les cahiers de papier à cigarettes et les paquets de la marque Gauloise.

    En 1838, à Perpignan, le boulanger Jean Bardou invente le papier à rouler les cigarettes. A l'époque, ce n'était autre qu'un petit cigare coupé en brins minces et roulés dans un papier provenant de feuilles qu'on coupait à sa convenance.

    Jean Bardou eut l'idée de pré découper ces feuilles et de les réunir dans une pochette. La vente est assurée par Zacharie Pauilhac, un représentant de commerce toulousain. Ces cahiers de cigarettes portent les initiales de Jean Bardou, séparées par une étoile, puis un blason et enfin un losange. Au fil des années, les consommateurs transformeront d'eux-mêmes ce losange en 0. JOB était né.

Recensement :

  • 1931, Toulouse a 194 000 habitants.

 

 

Recensement :

  • 1936, Toulouse a 213 000 habitants.

Transports :

  • 1936, le réseau de tramways de la Société des Transports en Commun de la Région Toulousaine (STCRT) atteint son apogée avec 26 lignes desservies par 160 motrices et une centaine de remorques. Les tramways toulousains accueillent 37 millions de voyageurs.

 

 

Réfugiés :

  • 1939, voit Toulouse se transformer en ville d'accueil pour les réfugiés    Zoom sur la cité Madrid   espagnols fuyant leur pays suite à la prise de pouvoir de Franco sur la majorité du territoire. Ce sont cent mille réfugiés que Toulouse accueille, beaucoup d'entre eux se fixent sur la ville et dans sa région.

  • La cité Madrid "La petite Espagne à Toulouse" devient le refuge de nombreuses familles espagnoles exilées.

Nouvelle cité :

  • 1939, la première tranche (sur trois) de la cité "Madrid"* est livrée.

*Le nom "Madrid" n'est pas lié directement à l'installation de réfugiés fuyant leur pays repris en main par Franco, mais par l'ancienne maison bourgeoise (maison de charme détruite par un incendie) établie sur le terrain, avec l'enseigne "Le Madrid".

 

 

Collaboration :

  • 1940, le maire (De mai 1935 jusqu'en août 1940) Ellen-Prévot Antoine*  prête son soutien au Maréchal. Seuls les députés socialistes de Toulouse votent contre la reconnaissance des pleins pouvoirs alloués à Pétain.

*De 1921 à 1928 il fut conseiller général de la Haute-Garonne, canton de Toulouse-Ouest. Conseiller municipal de cette ville à plusieurs reprises, il devint maire en 1935 et le demeura jusqu'à sa révocation par le gouvernement de Vichy en 1940. Ellen-Prévot (1877-1952) sera exclu de la S.F.I.O. (Section Française de l'Internationale Ouvrière) à la libération et participera à la création du parti socialiste démocratique aux côté de Paul Faure, ancien secrétaire général de la SFIO.

Publication :

  • Le 26 juin 1940, "La Dépêche" de Toulouse et "La Garonne" publient les clauses de l'armistice avec l'Allemagne et l'Italie.

Visite :

  • Le 5 novembre 1940, le maréchal Pétain fait sa première visite officielle en zone "libre" depuis l'armistice. Toulouse lui réserve un accueil chaleureux. La foule est venue en masse acclamer le "sauveur de la patrie". Toutes les personnalités politiques et religieuses de la ville sont présentes. Des tracts sont lancés sur le convoi par un groupe des jeunesses communistes.

 

 

Déportation :

  • Le 9 août 1942, le premier convoi part de Toulouse, 330 personnes (principalement des vieillards et des gens malades) rejoignent à pied, depuis le Récébédou, la gare de Portet Saint-Simon. Là une très forte présence policière est présente et les prisonniers sont montés brutalement dans les wagons à bestiaux. 33 convois partent de Toulouse entre août 42 et août 44, soit environ 2000 personnes envoyées dans les camps de la mort.

Occupation :

  • En novembre 1942, la zone libre est occupée par les Allemands, ils prennent la ville le 11 du mois. Immeubles, casernes, grands hôtels et belles demeures sont réquisitionnés, Toulouse passe à l'heure allemande. Le couvre feu est instauré de 20h à 6h du matin. La ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement.

 

 

Exécution :

  • Le 14 août 1943 à son domicile, rue Jean Gayral un milicien Félicien Costes reçoit 3 balles de revolver tirées par un résistant. Bien que grièvement blessé le milicien riposte sur l'auteur de l'attentat. Ce dernier parvient à s'enfuir malgré ses blessures et Costes décédera un peu plus tard.

"Opération de minuit" :

  • Le 13 décembre 1943, c'est sous cet ordre d'opération que la gestapo arrête 110 personnes dans la région dont 26 à Toulouse. (Comme François Verdier, chef régional de la résistance)

 

 

Arrestation :

  • 1944, l'abbé Naudin curé des Sept Deniers est arrêté sur dénonciation par la Gestapo et interné à Dachau.

 

Martyrs :

  • René GalacheLe 17 mars 1944, deux jeunes résistants, René Galache dit Rigal, 24 ans et René de Raymond dit Cahuzac, membres des groupes francs de l'armée secrète, partent en mission aux Sept Deniers. Ils sont chargés de récupérer des armes et du matériel dans un garage qui servait de dépôt. Victimes d'une dénonciation, les deux résistants sont surpris par la gestapo et abattus.

(René Galache)

Bombardements :

  • La nuit du 05 au 06 avril 1944, a lieu le 1er bombardement allié sur les usines aéronautiques de Saint-Martin du Touch, Blagnac et Montaudran. (75 victimes dans la population civile et une centaine de maisons détruites).

  • Nuit du 1 au 2 mai, la poudrerie est prise pour cible, les quartiers environnant sont également sinistrés, Empalot, Saint-Agne et Pech-David (20 victimes et environ 60 blessés).

  • Bombardements en plein jour, le 25 juin et le 12 août, sur les terrains d'aviation de Blagnac et de Francazal. (Aucun habitant n'est touché)

Libération :

  • Le 19 août 1944, les colonnes de l'armée allemande quittent Toulouse peu après le débarquement de Provence, embarquant avec eux certains de leurs complices français. C'est une véritable débâcle, les soldats partent dans la précipitation, réquisitionnent tout ce qui peut rouler.

  • A 2 heures du matin, une explosion terrible perçue jusqu'au Sept-Deniers, ce sont les troupes allemandes qui font sauter, à Blagnac, un wagon de munitions qu'elles ne veulent pas laisser derrière elles.

  • Avant de partir, ils incendient les archives du consulat d'Allemagne et de la gestapo (rue Maignac), détruisent les installations téléphoniques, les stocks de matériel et de nourriture... et font disparaître les témoins.

  • Jean Cassou, commissaire de la République, est grièvement blessé et 35 FFI sont tués pendant les combats.

  • Le 21 août 1944, la foule se réunit au Capitole pour fêter avec les nouvelles autorités la libération de Toulouse.

  • Le 16 septembre 1944, le général De Gaulle est en visite à Toulouse.

Sanction :

  •  1944, suite a son collaborationnisme pendant l'occupation, le quotidien "La Dépêche" est interdit à la libération sur l'ordre de De Gaulle et ne reparaîtra que quelques années après sous le nom de "La Dépêche du Midi".

 

 

Recensement :

  • 1946, Toulouse a 264 400 habitants dont 3900 pour le quartier.

 

 

EDF :

  • 1947, le groupe EDF s'installe dans l'ancienne centrale thermique désaffectée (rue Jean Gayral)

 

 

 

 

Un plus :

  • 1949, la société Job édifie 13 maisons près de l'usine.

Transports :

  • 1949, le tramway devient indésirable, l'absence de volonté de la municipalité pour la modernisation de celui-ci les condamnent.

 

 

Une ville civilisée? :

  • Au début des années 50, le "fossé mère" (Traverse du sud au nord le quartier est busé actuellement) qui collecte les eaux de pluie déborde et envahit les propriétés à chaque orage. Ce fossé mal entretenu (nettoyé deux fois par an) est un foyer de maladies infectieuses, de moustiques et d’insectes de toutes sortes. Les eaux stagnante s’infiltrent dans le sol et contaminent les puits. Or il n’y a pas d’adduction d’eau potable dans les rues transversales. On doit aller chercher l’eau à une borne-fontaine et il n’y en a qu’une tous les deux cents mètres.

  • Les années 1950 voient arriver les premières résidences rue des sports.

Record :

  • 29 juin 1950, record de chaleur avec 39.8°.

Ca pousse :

  • 1950, la seconde tranche (sur trois) de la cité Madrid est livrée. Ces 40 logements ne sont pas équipés de système de chauffage...

Carte :

  • En 1950       zoom

 

 

Que d'eau :

  • 03 Février 1952, avec plus de 110 mm d'eau en 3 jours la Garonne et le canal latéral se rejoignent, environ 1m d'eau envahit les habitations du quartier. (Pour une hauteur de Garonne de 4.57m à l'échelle du pont Neuf).

  • Cette crue dite " trentennale", déclenche la construction par l'état des digues de protection de Toulouse.

(Les digues de protection des crues de la Garonne)

 

 

Dernière livraison :

  • 1954, la dernière tranche de la cité Madrid est livrée. Au total elle se compose de 269 logements où existe une grande disparité, 182 de ces logements sont sans salle d'eau, ni chauffage et les wc sont à l'extérieur...

Recensement :

  • 1954, Toulouse a 269 000 habitants.

 

 

Froid :

  • Le 15 février 1956, est en cette journée la température la plus froide : moins 19,2c. La Garonne s'est métamorphosée en fleuve sibérien, charriant des blocs de glace enchevêtrés, tandis que les péniches du canal du Midi tentent de jouer les brise-glace.

Nouveau dans la scolarité :

  • En face de l'usine Job, inauguration du groupe scolaire par la mairie, complétant la seule école du quartier : la maternelle "le petit Gragnague"

 

 

La fin :

  • Le 07 juillet 1957, disparition du tramway du paysage toulousain. La ligne n°1 : Saint-Michel / Ponts Jumeaux est la dernière exploitée. L'exploitation du réseau est alors entièrement assurée par autobus.

 

 

 

 

Neige :

  • Le 03 février 1959, d'abord sous le charme de ce spectacle insolite, avec les 21 cm de neige, les toulousains vont rapidement découvrir les inconvénients de ce blanc manteau sur lequel il gèlera par la suite.

 

 

Nouvelle entreprise :

  • Fin des années 1950, l'entreprise "L'union des peintres" achète à une communauté religieuse une maison et un grand terrain au 43 route de Blagnac.

 

 

 

Construction :

  • 1960, à partir des Amidonniers, construction de la digue de protection de la Garonne.

Modernisation :

  • 1960, l'usine de papeterie " J◊b " se modernise pour se spécialiser dans la fabrication des papiers couchés classiques haut de gamme.

 

 

Recensement :

  • 1962, Toulouse a 325 000 habitants et environ 5000 pour le quartier.

Froid :

  • Le 28 décembre 1962, la température de cette journée atteint les moins 12c.

 

 

Chronique de l'institut de géographie de Toulouse :

  • 1965, travaux de géographie urbaine.

 

 

Une digue supplémentaire :

  • 1966, l'ouvrage de la digue côté rive droite est terminé.

 

Inauguration :

  • Décembre 1966, inauguration de l'église Saint Jean Baptiste. (Elle est dédiée à l'amitié Franco/Allemande)

 

 

 

 

Recensement :

  • 1968, Toulouse a 370 700 habitants.

 

 

Ouverture :

  • En 1969, inauguration du centre culturel de l'aérospatiale (futur salle Nougaro).

 

 

Démolition :

  • Dans les années 1970, lors de la construction de la rocade de Toulouse et de l'échangeur des Ponts Jumeaux, les écluses rejoignant la Garonne sont supprimées ainsi que le bassin fermé du côté du fleuve*. Les eaux du port rejoignent toujours la Garonne, exactement sous le pont de la rocade, mais par un canal souterrain, inaccessible aux bateliers pour qui cet espace avait été conçu.

* situation sur la carte de 1950.

 

 

Un deuxième :

  •    Photo   Entre 1973 et 1975 un second pont sur la Garonne est construit en amont du précédent entre Blagnac et notre quartier. C'est un pont-caisson en béton précontraint construit par encorbellements successifs. Il supporte une chaussée bidirectionnelle de 7,50m et un trottoir aval de 2m.

Un autre :

  • 1973, le pont du futur périphérique, situé au port de l'embouchure est terminé, permettant ainsi une nouvelle liaison avec le quartier de Lardenne.

 

 

 

 

Recensement :

  • 1975, Toulouse a 374 800 habitants.

 

 

A nouveau, que d'eau! :

  • 1976, la nappe phréatique envahit le TOAC et inonde le quartier par les tampons-pluie.

 

 

Nouvelle entreprise :

  • En 1977, l'entreprise spécialisée en imprimerie, créée en 1925 par Louis Chabrillac s'implante chemin de la Garonne.

Pluie :

  • Le 07 juillet 1977, est le jour le plus arrosé avec 83 mm.

 

 

Nouveau :

  • De 1978 à 1982, construction du "second" stade de rugby Ernest Wallon à son emplacement actuel.

 

 

Continuité :

  • 1980, à partir du pont de Blagnac et en direction de la plaine de Ginestous, construction en terre de la digue de protection de la Garonne.

Démolition :

  • 1980, démolition au Pont Jumeaux, du premier stade de rugby Ernest Wallon.

 

 

 

Sports :

  • 1982 : Installation définitive du stade toulousain dans ces nouveaux locaux.

  • Le 13 octobre 1982 : inauguration du stade toulousain section tennis.

Ouverture :

  • 1982, la section de la rocade située entre l'échangeur de Lalande et les Ponts-Jumeaux est livrée à la circulation.

Recensement :

  • 1982, Toulouse a 348 000 habitants.

 

 

Destruction :

  • 1983, destruction du pont suspendu situé sur la Garonne entre Blagnac et les Sept Deniers.

Inauguration :

  • Décembre 1983, le nouveau stade de rugby, Ernest Wallon, est inauguré.

 

 

 

 

 

 

 

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