
SON HISTOIRE
(SUCCINCTE)
JUSQU'EN 1847
-
DE
1851
A 1983 -
JUSQU'A NOS JOURS
:
Repère toulousain |
:
Historique de quartier |
Avec
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Et de trois...
:

Épidémie
:

Inauguration
:
Technologie
:
-
1856, la gare Matabiau
encore inachevée accueille son premier train sur
la ligne Bordeaux-Toulouse, première voie ferrée atteignant la
ville.
-
Mais la véritable inauguration de la
ligne Bordeaux-Cette (Sète) a lieu le 22 avril 1857,
par l'arrivée simultanée dans le tout nouveau
débarcadère de Toulouse de deux trains venus des deux
terminus.

Transports
:

Épidémie
:
Naissance
:
-
02
octobre 1870, parait à Toulouse le premier numéro de la Dépêche.
C'est alors une modeste feuille de 4 pages que des ouvriers
imprimeurs vendent un sou. Mais, premier signe qui ne trompe
pas, Victor Hugo adresse de nombreuses lettres d'encouragement
au "journal de Toulouse".

|
Incendie
:

Inondation
:
-
Le 24 juin
1875, crue de la Garonne*,
la hauteur d'eau est estimée à 8,32m à l'échelle du pont Neuf
pour un débit de pointe de 7500m3/s. Le quartier est envahie par les eaux.
Le bac de l'embouchure est également emporté.
"Que d'eau, que d'eau!", c'est en débarquant le 26 à
Toulouse que le maréchal Mac-Mahon, alors Président de la
République, prononça cette phrase restée célèbre et que
resservent sans se lasser les humoristes.
Récit : " Débordement de la Garonne, in La Dépêche, dimanche 27 juin 1875, 6e année, n°1561, ADHG 4 MI 14 - R19 : aucun des actes de dévouement et de courage de notre admirable garnison de Toulouse ne doit rester ignoré. C'est pourquoi nous nous faisons un devoir de signaler à la reconnaissance de nos citoyens le trait héroïque d'un enfant de la cité. M. Louis Baille, maréchal-des-logis au 23e d'artillerie, aidé d'un jeune ouvrier du quartier de l'Embouchure, appelé Castille, a, dans la néfaste journée du 24, sauvé au péril de ses jours toute une famille des Sept-Deniers composée de sept personnes, qu'il a recueillie, en deux voyages successifs, dans une frêle embarcation, au milieu d'un courant des plus rapides. M. Louis Baille est le même intrépide sauveteur qui, il y a trois ans et dans des circonstances analogues, arracha à une mort certaine M. Gignoux, le propriétaire des bains de la Daurade, emporté par le courant avec son bateau et mérita pour ce fait une médaille, dont le rappel sera cette fois encore si bien justifié ".
*Celle-ci fait 209
victimes, détruit plus de 1400 maisons et occasionne 25000
habitants sans abri. Seul le pont Neuf a résisté, les
ponts Saint Michel, Empallot et Saint Pierre ont été détruits
par cette crue dévastatrice.
(Les
digues de protection des crues de la Garonne)

RECENSEMENT
:

CRITIQUE
:
-
1883, l'aristocrate
Charles de Montalembert, passionné d'architecture médiévale,
qualifie Toulouse de "patrie du vandalisme" dans une lettre
adressée à Victor Hugo.

Épidémie
:

Population
:

Transports
:

RECENSEMENT
:

Technologie
:

Détente
:

Technologie
:
-
1894, le téléphone interurbain fait son apparition,
cette construction du réseau téléphonique relie Toulouse à
Paris, à Bordeaux et à Marseille. L’état étant incapable
d’assumer les charges financières, la Chambre de Commerce de Toulouse lui a consenti
des avances pour la construction des lignes.

Technologie
suite
:
-
1895, une grande fête est
organisée à l'occasion de l'inauguration du réseau téléphonique
interurbain. Les premières communications téléphoniques ont été
établies avec succès , avec Paris, Bordeaux et Marseille. Par
ailleurs, à cette date Toulouse compte 103 abonnés.

Petite
histoire
:
-
En avril
1896, pour
relier les Sept Deniers au quartier de Casselardit, un détour
par les ponts de Blagnac ou de Saint Pierre est obligatoire.
Mais un "malin" Jean Marcet exploite un bac reliant les 2
rives... sans autorisation. Quelques années plus tard tout est
régularisé et, pour un coût de 5 centimes par personnes l'on
peut effectuer la traversée...

Rachat
:

Carte
:
-
Fin du XIX


Construction
:

Carte
:
-
En
1904


Transports
:

Restauration
:
Inauguration
:

Petite
histoire
:
-
1907, le bassin de
l'embouchure devient le point de départ,
en service quotidien, des promenades en bateaux mouches sur les
différents canaux. La navigation s'effectue également sur la
Garonne pour rejoindre le parc Toulousain.
-
En mai 1907, 2 bateaux amènent
les promeneurs des Ponts Jumeaux jusqu'au parc de Lalande en vingt minutes, via le canal
latéral de Garonne, où ils peuvent prendre du bon temps.
Rugby
:
-
1907 le club SOEVST quitte la prairie des filtres, des notables
toulousains regroupés en association les " amis du stade " achètent un terrain aux Ponts Jumeaux*. Vaste de 7 hectares, ce terrain a été
acquis
à une certaine madame Salse. C'est le professeur de droit civil,
monsieur Ernest Wallon et un médecin, monsieur Charles Audry qui sont à
l'origine de ce projet.
*situation sur la
carte de 1950.

Rugby
:

La
fin
:

Recensement :

Terminé
:

Aviation :
Incendie :

Recensement :

Un
autre pont
:
-
1923, le pont sur
la Garonne entre Blagnac et les Sept Denier est substitué à un
autre pont suspendu, de même longueur, mais soutenu par deux
piles implantées dans le fleuve, il sera détruit en 1983.
Chaud
:
-
Le 8 août
1923, à la base aérienne de Francazal est en cette journée la température la plus chaude : 44°c.
(Record de chaleur en France jusqu'en août 2003, ce
"trophée" appartient à une petite commune du Gard avec 44.3°c).

Transports :

Construction
:
Recensement :

Recensement :
Transports
:

Réfugiés
:
-
1939, voit Toulouse se transformer en ville d'accueil pour les
réfugiés
espagnols fuyant leur pays suite à la prise de pouvoir de Franco sur la majorité du territoire. Ce sont cent mille réfugiés que Toulouse accueille, beaucoup d'entre eux se fixent sur la ville et dans sa région.
-
La cité Madrid "La petite Espagne à Toulouse" devient le refuge
de nombreuses familles espagnoles exilées.
Nouvelle
cité
:
*Le nom
"Madrid" n'est pas lié directement à l'installation de
réfugiés fuyant leur pays repris en main par Franco, mais
par l'ancienne maison bourgeoise (maison de charme
détruite par un incendie) établie sur le terrain, avec
l'enseigne "Le Madrid".

Collaboration
:
*De
1921 à 1928 il fut conseiller général de la Haute-Garonne,
canton de Toulouse-Ouest. Conseiller municipal de cette
ville à plusieurs reprises, il devint maire en 1935 et le
demeura jusqu'à sa révocation par le gouvernement de Vichy
en 1940. Ellen-Prévot (1877-1952) sera exclu de la S.F.I.O.
(Section Française de l'Internationale Ouvrière) à la
libération et participera à la création du parti socialiste
démocratique aux côté de Paul Faure, ancien secrétaire
général de la SFIO.
Publication
:
Visite
:
-
Le 5 novembre 1940, le
maréchal Pétain fait sa première visite officielle en zone
"libre" depuis l'armistice. Toulouse lui réserve un accueil
chaleureux. La foule est venue en masse acclamer le "sauveur de
la patrie". Toutes les personnalités politiques et religieuses
de la ville sont présentes. Des tracts sont lancés sur le convoi
par un groupe des jeunesses communistes.

Déportation
:
-
Le 9 août
1942,
le premier convoi part de Toulouse, 330 personnes
(principalement des vieillards et des gens malades) rejoignent à
pied, depuis le Récébédou, la gare de Portet Saint-Simon. Là une
très forte présence policière est présente et les prisonniers
sont montés brutalement dans les wagons à bestiaux. 33 convois
partent de Toulouse entre août 42 et août 44, soit environ 2000
personnes envoyées dans les camps de la mort.
Occupation
:
-
En
novembre 1942, la zone libre est occupée par les Allemands,
ils prennent la ville le 11 du mois. Immeubles, casernes, grands hôtels et belles demeures sont
réquisitionnés, Toulouse passe à l'heure allemande. Le couvre feu est instauré de 20h à 6h du matin.
La ville est épargnée par les
combats, mais la résistance s'y développe fortement.

Exécution
:
"Opération de minuit"
:

Arrestation
:
Martyrs
:
-
Le
17 mars 1944, deux jeunes résistants, René Galache dit Rigal, 24
ans et René de Raymond dit Cahuzac, membres des groupes francs
de l'armée secrète, partent en mission aux Sept Deniers. Ils
sont chargés de récupérer des armes et du matériel dans un
garage qui servait de dépôt. Victimes d'une dénonciation, les
deux résistants sont surpris par la gestapo et abattus.
(René
Galache)
Bombardements
:
-
La nuit du 05 au 06 avril 1944, a lieu le 1er
bombardement allié sur les usines aéronautiques de Saint-Martin
du Touch, Blagnac et Montaudran. (75 victimes dans la population
civile et une centaine de maisons détruites).
-
Nuit du 1 au 2
mai, la poudrerie est prise pour cible, les quartiers
environnant sont également sinistrés, Empalot, Saint-Agne et
Pech-David (20 victimes et environ 60 blessés).
-
Bombardements
en plein jour, le 25 juin et le 12 août, sur les terrains
d'aviation de Blagnac et de Francazal. (Aucun habitant n'est touché)
Libération
:
-
Le 19 août 1944, les colonnes
de l'armée allemande quittent Toulouse peu après le débarquement
de Provence, embarquant avec eux
certains de leurs complices français. C'est une véritable
débâcle, les soldats partent dans la précipitation,
réquisitionnent tout ce qui peut rouler.
-
A 2 heures du matin, une
explosion terrible perçue jusqu'au Sept-Deniers, ce sont les
troupes allemandes qui font sauter, à Blagnac, un wagon de
munitions qu'elles ne veulent pas laisser derrière elles.
-
Avant de partir, ils
incendient les archives du consulat d'Allemagne et de la gestapo (rue Maignac), détruisent les installations téléphoniques, les
stocks de matériel et de nourriture... et font disparaître les
témoins.
-
Jean Cassou, commissaire de la République, est
grièvement blessé et 35 FFI sont tués pendant les combats.
-
Le 21 août 1944, la foule se
réunit au Capitole pour fêter avec les nouvelles autorités la
libération de Toulouse.
-
Le 16 septembre 1944, le
général De Gaulle est en visite à Toulouse.
Sanction
:
-
1944, suite a son
collaborationnisme pendant l'occupation, le quotidien "La Dépêche" est interdit à la
libération sur l'ordre de De Gaulle et ne reparaîtra que quelques années après
sous le nom de "La Dépêche du Midi".

Recensement
:

EDF
:

Un
plus
:
Transports
:

Une ville civilisée?
:
-
Au début des
années 50, le "fossé mère" (Traverse du sud au
nord le quartier est busé actuellement) qui collecte les
eaux de pluie déborde et envahit les propriétés à chaque orage.
Ce fossé mal entretenu (nettoyé deux fois par an) est un
foyer de maladies infectieuses, de moustiques et d’insectes de
toutes sortes. Les eaux stagnante s’infiltrent dans le sol et
contaminent les puits. Or il n’y a pas d’adduction d’eau potable
dans les rues transversales. On doit aller chercher l’eau à une
borne-fontaine et il n’y en a qu’une tous les deux cents mètres.
Record
:
Ca
pousse
:
Carte
:
-
En
1950


Que
d'eau
:
-
03 Février
1952,
avec plus de 110 mm d'eau en 3 jours la Garonne
et le canal latéral se rejoignent, environ 1m d'eau envahit les
habitations du quartier. (Pour une hauteur de Garonne de
4.57m à l'échelle du pont Neuf).
-
Cette crue dite "
trentennale", déclenche la construction par l'état des digues de
protection de Toulouse.
(Les
digues de protection des crues de la Garonne)

Dernière
livraison :
-
1954, la dernière
tranche de la
cité Madrid est livrée. Au
total elle se compose de 269 logements où existe une grande
disparité, 182 de ces logements sont sans salle d'eau, ni
chauffage et les wc sont à l'extérieur...
Recensement :

Froid
:
-
Le 15
février
1956, est en cette journée la température la plus froide
: moins 19,2c. La Garonne s'est métamorphosée en fleuve
sibérien, charriant des blocs de glace enchevêtrés, tandis
que les péniches du canal du Midi tentent de jouer les
brise-glace.
Nouveau
dans la scolarité :

La
fin
:

Neige
:
-
Le 03 février
1959,
d'abord sous le charme de ce spectacle insolite, avec les 21
cm de neige, les toulousains vont rapidement découvrir les
inconvénients de ce blanc manteau sur lequel il gèlera par
la suite.

Nouvelle
entreprise :

Construction
:
Modernisation
:

Recensement :
Froid
:

Chronique de l'institut de
géographie de Toulouse
:

Une digue supplémentaire
:
Inauguration
:

Recensement
:

Ouverture
:

Démolition
:
-
Dans les
années
1970, lors de la construction de la rocade de
Toulouse et de l'échangeur des Ponts Jumeaux, les
écluses rejoignant la Garonne sont supprimées ainsi que le bassin
fermé du côté du fleuve*.
Les eaux du port rejoignent toujours la Garonne, exactement sous
le pont de la rocade, mais par un canal souterrain, inaccessible
aux bateliers pour qui cet espace avait été conçu.
*
situation sur la
carte
de 1950.

Un deuxième
:
Un autre :
-
1973, le pont du
futur périphérique, situé au port de l'embouchure est terminé,
permettant ainsi une nouvelle liaison avec le quartier de Lardenne.

Recensement :

A
nouveau, que d'eau! :

Nouvelle
entreprise :
Pluie
:

Nouveau
:

Continuité
:
Démolition
:

Sports
:
Ouverture :
Recensement :

Destruction
:
Inauguration
:

JUSQU'EN 1847
-
DE
1851
A 1983 -
JUSQU'A NOS JOURS
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